Après le signalement de cette macabre découverte le 4 mai 2020 sur la plage Napoléon (Port-Saint-Louis-du-Rhône), un agent du Parc de Camargue s'est rendu sur place le jour-même pour constater la situation et récupérer des individus pour des analyses. Etalés sur une zone d'environ 800 mètres, ces oiseaux marins protégés semblaient avoir été déposés par la mer quelques jours auparavant. Si aucune trace ne laissait supposer de la cause de la mort, nous attendons les résultats d'analyse suite à la transmission d'individus aux services de l'Office Française de la Biodiversité et de la Tour du Valat.
L'information a été transmise aux autres aires marines protégées et sites littoraux de Méditerranée afin de vérifier que ce type de mortalité ne se retrouve pas ailleurs, comme dans le cas d'épidémie (alerte du réseau SAGIR). Aucune situation similaire n'a pour l'instant été découverte.
